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- J'ai fait refroidir le mien pour l'été.
- A votre guise.
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Bien. Asseyons-nous un moment
et allons-y progressivement.
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Si vous culminez trop tôt,
vous serez reparti avant minuit.
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- Vous êtes une tentatrice.
- S'il vous plaît, Excellence.
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- Appelez-moi Napoléon.
- Appelez-moi Napoléon aussi.
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Quelle femme! Vous êtes unique.
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Je pourrais reposer ma tête
sur votre épaule pour toujours.
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Sympa comme idée,
si ce n'est pour la tâche de sébum.
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Son Excellence.
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- Qu'est-ce?
- Oh, juste la brise.
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une brise ou des souris.
Est-ce bien important?
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Si vous étiez ma femme
au lieu de celle que j'ai,
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je conquerrai toute l'Europe.
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- Qu'est-ce que c'était?
- Quoi? Oh, ça!
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La porte des toilettes qui a claqué.
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On n'est jamais assez prudent.
Les Russes aimeraient me voir mort.
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Je risque ma vie sur un territoire occupé.
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Les assassins m'entourent.
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Chaque jour, je frôle la mort.
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Eh oui! La puissance politique
se paie au prix fort.
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La vie au sommet est infernale.
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C'est pourquoi j'apprécie chaque minute
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à vos côtés, chaque seconde.
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C'est pourquoi plus tôt...
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Plus tôt on fera l'amour,
mieux je m'en porterai.
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- Vas-y!
- Je ne peux pas.
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- Don Francisco.
- Tire!
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Posez ce pistolet. Elle est majeure.
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Vous êtes un tyran,
un dictateur et un guerrier.
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- Pourquoi récite-t-il mes exploits?
- Tue-le!
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- Gardes!
- Non.
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Boris, on n'est pas là en vacances!
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Je ne peux pas le tuer.
C'est un être humain. Il va saigner.
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Donne-moi cette arme.
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Tu vois? Pas si facile que ça.
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Pourquoi je n'y arrive pas?
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La morale nous dit que c'est mal.