Profondo rosso
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:31:00
Il faut tout oublier...
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à jamais.
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A jamais.
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Voilà tout.
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Sa main pointait Ià-bas,
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vers la moitié du 6e ou 7e rang.
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Vous ne vous souvenez
d'aucun visage?

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C'est impossible.
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On était éblouis
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et la salle,
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dans le noir.
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En y réfléchissant bien,
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je me souviens
que pendant qu'Helga récitait,

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j'ai perçu un mouvement du côté
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du 6e, 7e ou peut-être
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8e rang.
Malheureusement,

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ça reste vague.
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Quel genre?
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Pardon?
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Vous pouvez répéter?
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J'ai dit:
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Quel genre de mouvement.
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Difficile à dire. Comme si quelqu'un
s'était levé et était parti.

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Je le répète, c'est une impression
plus qu'autre chose.

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Tu vois?
Tu n'es plus nerveux maintenant.

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Tu arrives à boutonner ta chemise
sans trembler.

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Arrête avec cette histoire.
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C'est une question de caractère,
c'est ma nature, mon tempérament.

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Pourquoi as-tu choisi le piano?
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Mon psy dit qu'inconsciemment
je haïssais mon père

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et que de taper sur un clavier
était pour moi comme taper sur lui.

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En fait, c'est par goût.
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Et toi, dis-moi...
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- Pourquoi le journalisme?
- J'aime travailler.

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Et pour être indépendante
et I'égale...

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Epargne-moi le sketch
sur I'égalité des sexes.

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C'est de la connerie.
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L'homme est différent.
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Les femmes sont délicates,
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fragiles.
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Pardon?

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