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Je réutilise l'idée d'un tambour
militaire qui s'entraîne.
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J'ai trouvé un excellent tambour
à qui j'ai dit :
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"J'aimerais avoir tous les airs, toutes
les ritournelles que vous travailleriez,
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pour donner une impression
d'authentique camp militaire."
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Les deux se chevauchent.
Ça fait évoluer la musique.
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On a donc le tambour, mais j'introduis
le thème de la menace par-dessus.
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Ça nous amène sans heurt
à la coupure dramatique :
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on voit le duel suivant se préparer.
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Je trouve que dans ce film,
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il y a aussi une utilisation
très judicieuse des effets sonores.
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Par exemple, ici, on a juste
le cliquetis des épées et le silence.
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Ça crée toute une atmosphère et...
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j'ai toujours très peur de m'immiscer
dans une atmosphère,
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si elle fonctionne toute seule.
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Et si on utilise de la musique
dans un film, c'est que...
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dès l'instant où on l'introduit,
ça exacerbe les sentiments.
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Tout de suite, ça dit quelque chose.
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Il ne faut pas surenchérir
sur une atmosphère
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si elle fonctionne déjà sans vous.
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C'est particulièrement vrai
dans la scène finale du film,