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où on entend toutes sortes d'oiseaux
et de bruits intéressants.
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J'essaie de les ménager et de
travailler en conjonction avec eux.
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Parfois, on peut même créer
une sorte de fond sonore
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sur lequel un effet sonore
ressortira très bien.
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Par exemple, on peut avoir
des cordes tremolando, très douces,
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et là-dessus on va entendre
un oiseau qui chante
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ou qui pousse un cri d'alerte
en contraste avec le fond.
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Cette juxtaposition
d'effets sonores et de musique
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peut faire un son très efficace.
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mais bien sûr, ce que fait la musique
contrairement aux effets sonores,
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c'est fournir un commentaire
émotionnel,
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comme on l'a vu
avec les morceaux culminants
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qui arrivent à la fin des duels.
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Et comme on le verra
au fur et à mesure,
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j'ai parfois utilisé de la musique
très dramatique
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pour montrer ce qui se passe
dans l'esprit de D'Hubert.
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La peur qu'on sentira tout
particulièrement dans le duel à cheval
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où il tremble littéralement de peur.
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J'ai transcrit ce tremblement
avec six violoncelles
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jouant des notes très graves
arrangées de façon aléatoire.
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Ça donne presque une sorte
de tremblement nerveux subliminal,
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et par-dessus cela
j'ai mis de la musique
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reflétant la tension des nerfs :
des violons très aigus.
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A un moment donné, Ridley utilise
des inserts avec des effets sonores.
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Il intercale une musique extrême
et des effets sonores extrêmes.