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Sur la fin du morceau,
on insuffle un soupçon de tragédie
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à l'aide d'un accord assez lugubre,
qu'on retrouve plus tard dans le film.
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Il entre ici, puis se développera
jusqu'à la toute dernière séquence,
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dans une version symphonique.
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Ça devient la coda
du thème principal symphonique.
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Voici le terrible duel dans la cave.
C'est vraiment terrifiant.
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On a parlé de faire une musique
pour cette scène, et je l'ai écrite,
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mais à sa façon, elle est tellement
bien filmée, tellement effrayante,
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qu'on se dit qu'elle n'a pas besoin
de mes services.
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C'était mieux de la laisser
se dérouler sans musique.
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Là encore,
la bande-son est très efficace,
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ces coups de sabre et fracas divers.
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La musique que j'avais écrite ici,
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un pizzicato crescendo
pour orchestre à cordes au complet,
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qui entrait dans un accord
assez violent, n'était pas perdue.
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Elle a servi plus tard pour le moment
crucial du dernier duel.
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On l'entend ailleurs et ça va mieux
là-bas que ça n'allait ici.
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Je trouve que c'est une chose
qui arrive souvent dans le cinéma.
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On écrit de la musique et on ne se dit
pas toujours : "lci, il faut un morceau."
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Mais comme la B.O. forme un tout,
elle a une certaine unité.
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Elle peut parfois sembler encore plus
appropriée pour une autre scène.