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C'était mieux de la laisser
se dérouler sans musique.
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Là encore,
la bande-son est très efficace,
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ces coups de sabre et fracas divers.
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La musique que j'avais écrite ici,
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un pizzicato crescendo
pour orchestre à cordes au complet,
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qui entrait dans un accord
assez violent, n'était pas perdue.
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Elle a servi plus tard pour le moment
crucial du dernier duel.
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On l'entend ailleurs et ça va mieux
là-bas que ça n'allait ici.
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Je trouve que c'est une chose
qui arrive souvent dans le cinéma.
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On écrit de la musique et on ne se dit
pas toujours : "lci, il faut un morceau."
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Mais comme la B.O. forme un tout,
elle a une certaine unité.
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Elle peut parfois sembler encore plus
appropriée pour une autre scène.
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C'est arrivé plusieurs fois
dans The Duellists,
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qu'un morceau écrit
pour une certaine chose soit répété,
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réutilisé ou utilisé
pour la première fois ailleurs.
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Le processus d'écriture
de la musique était très créatif
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et très agréable avec Ridley.
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Pour toutes les scènes, Ridley et moi
avons discuté de ce qu'il fallait.
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Et comme je l'ai déjà dit,
j'étais convaincu qu'on devait essayer
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de garder une certaine unité
dans tout le film.
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On pouvait faire cela en choisissant
la série d'instruments
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qui pourraient offrir tous les éléments
dont Ridley avait besoin.
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La violence extrême, la romance,
le drame, ce qui est lyrique,
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ce qui est très énergique.