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et aussi très fatigant, ne serait-ce
qu'en raison de la chaleur.
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Mais ça a été
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très exaltant.
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Je me suis retrouvé
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à I'aéroport de Leticia
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avec cette chaleur épouvantable.
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J'étais entouré
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par tous les bagages
des autres passagers du vol,
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car on ne pouvait venir qu'en avion
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des autres endroits de Colombie.
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Je me suis vu au milieu
de tous ces bagages
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et devant moi,
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il y avait Tarzan.
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Cet homme déguisé en Tarzan
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était là pour les touristes.
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Cela m'a donné comme un sentiment
de découragement.
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"Où suis-je tombé?"
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J'en aurai pleuré.
Voilà la première sensation,
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sans doute due
à la fatigue du voyage
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ou au fait d'aller
au-devant de I'inconnu.
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Je ne savais pas exactement
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où nous allions, à quel endroit.
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Je n'étais pas là au moment
du repérage des lieux.
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Et, par conséquent,
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cette situation,
la chaleur tropicale,
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et me voir ainsi,
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avec Tarzan devant moi, m'a donné
un sentiment de panique.
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Mais il y avait d'autres situations.
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Chaque jour était
une nouvelle découverte.
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Le fait même de prendre
cette barque, chaque matin,
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chargée de tant de passagers.
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Personne ne se rendait compte
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ni ne savait si c'était un moyen sûr
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pour traverser le fleuve Amazone,
connu pour être infesté
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de piranhas. Tout cela était...
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Il y a là une sorte de déformation
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qui mène à I'inconscience
de ce que I'on va faire.