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le fleuve Amazone.
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Ce n'est pas n'importe quel fleuve!
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On s'est amusés comme des fous.
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Les lieux étaient sublimes.
On était vraiment
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au cur de I'Amazonie.
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A la frontière entre Pérou,
Colombie et Brésil,
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qui convergent vers ce point unique,
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qui se rejoignent à cette "ville".
Un bien grand mot
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pour ce village d'habitations
lacustres, appelé Leticia,
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où se trouvaient deux hôtels
plutôt charmants.
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Mais on y vivait
comme dans la jungle.
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Quand on fait ce genre de film...
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J'ai fait pratiquement
le tour du monde
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pour tourner des films,
dans des pays difficiles,
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au niveau du climat
ou de la situation environnementale.
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Il faut être préparé,
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physiquement et mentalement,
à accepter cela.
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L'Amazonie est dure.
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Il y a 12 heures de soleil par jour,
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de 6h du matin à 18h.
On est sous I'équateur,
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le climat est torride,
on transpire beaucoup.
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Il y a I'humidité, les insectes,
les serpents, les crocodiles...
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Et les piranhas dans I'eau.
On le savait tous.
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Même si ce n'était pas dit,
c'était très probable.
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On disait même que des requins
remontaient le fleuve
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depuis I'océan et entraient
dans ce fleuve gigantesque
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dont on ne voit pas I'autre rive.
C'est presque une mer.
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L'eau est jaunâtre, vaseuse.
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Chaque jour, nous allions
dans des lieux incroyables,
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en plein milieu de la jungle.
Les Indiens
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qui travaillaient avec nous
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ouvraient le chemin
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à coups de machette,
comme dans les films d'aventures,
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pour ménager une ouverture,
trouver le bon endroit.
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Certains lieux étaient tranquilles,