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Nous avons fait les magasins
pour choisir les costumes
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des acteurs "occidentaux".
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En revanche, pour les cannibales,
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les costumes ont été faits
à partir de "Cenciama".
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Ce sont des peintures réalisées
sur I'écorce des arbres
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qu'ils font traditionnellement.
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Cette écorce est très souple,
on peut la plier, I'humidifier
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et lui donner toutes les formes.
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Tous les costumes du film
ont été faits avec ce matériau.
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Les Indiens n'ont pas été maltraités.
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Nous n'avons rien fait de mal,
tout est fictif.
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C'est là tout le génie
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de I'idée de Deodato.
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Quand Le Projet Blair Witch
est sorti,
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des années plus tard,
c'était la même chose.
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Il s'agit de maintenir
cette "fine-line",
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cette ambigu... té
entre le vrai et le faux.
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Au fond,
c'est ce qui attire le public.
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Ce film est essentiellement basé
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sur la tentative
de rendre hyperréaliste
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le discours cinématographique.
Pour cela,
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tous nos efforts ont été tournés
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vers notre réussite
à nous concentrer sur la crédibilité.
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Dans les autres films,
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comme ceux d'Argento ou de Fulci,
que j'ai faits par la suite,
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il n'y avait pas cette exigence.
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Il y avait au contraire
une tentative de ma part
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ainsi que du directeur photo
et naturellement du réalisateur,
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de produire un discours filmique
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avec beaucoup d'effets,
de suggestions...
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Au-delà même de la crédibilité.
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Cannibal Holocaust,
en revanche, se base
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sur I'idée