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Ce film est essentiellement basé
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sur la tentative
de rendre hyperréaliste
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le discours cinématographique.
Pour cela,
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tous nos efforts ont été tournés
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vers notre réussite
à nous concentrer sur la crédibilité.
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Dans les autres films,
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comme ceux d'Argento ou de Fulci,
que j'ai faits par la suite,
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il n'y avait pas cette exigence.
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Il y avait au contraire
une tentative de ma part
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ainsi que du directeur photo
et naturellement du réalisateur,
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de produire un discours filmique
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avec beaucoup d'effets,
de suggestions...
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Au-delà même de la crédibilité.
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Cannibal Holocaust,
en revanche, se base
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sur I'idée
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de rendre tout à fait crédibles
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les images tournées
par I'équipe des jeunes.
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C'est parfois avec cynisme
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que I'on voit certaines méchancetés,
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certains instincts naturels
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que I'on porte tous en nous,
malheureusement.
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Les instincts les plus négatifs.
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Mais les gens sont attirés.
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Ecoutez,
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si j'étais hypocrite, je dirais:
"C'est mal de blesser les animaux."
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A I'époque,
je m'en fichais complètement.
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C'était fonctionnel au film.
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Je ne suis pas un défenseur acharné.
Je ne les maltraite pas,
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mais je mange tout de même
de la viande.
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Je soutiens ceux qui les défendent
et respectent moins les humains.
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Pour cela...
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A un certain moment,
je devais tuer un sanglier.