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comme le font tant d'autres.
Il improvise.
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Et cette improvisation
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aide beaucoup le film.
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Cela I'emmène sur des voies
non conventionnelles,
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donc beaucoup plus intéressantes.
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Ruggero a constitué pour moi
une grande surprise.
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L'Italie est un pays
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"de merde", pour utiliser
cette expression,
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où les vrais professionnels
ne sont jamais pris au sérieux.
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On a fait de certains vauriens
des génies de la caméra.
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Je ne dirai aucun nom,
on m'accuserait de polémiquer.
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Certains ne savent pas
où placer la caméra.
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J'ai fait beaucoup de films.
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Une centaine pour la télévision,
une cinquantaine pour le cinéma.
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J'ai trouvé peu de réalisateurs
"in charge", qui sachent.
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Ruggero tourne avec trois caméras,
tranquillement.
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Il sait exactement ce qu'il veut,
il est très rapide.
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C'est un réalisateur
de super-série A.
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J'ai trouvé en lui
un grand professionnel.
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Ce que je n'ai jamais retrouvé
par la suite.
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Quand je vois les gens à qui
on attribue le David di Donatello,
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ces espèces de malades,
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qui ne savent pas se servir
de la caméra, utilisent un travelling
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ou une grue
sans savoir à quoi ça sert.
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Juste pour montrer
qu'ils savent le faire.
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Je parle de personnes
qui ont été primées à Cannes.
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Ici, il s'agit au contraire
d'un véritable professionnel.
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Comme le sont les Américains.
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C'est un roublard, un malin.
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C'est quelqu'un de compétent,
quelqu'un d'intelligent.