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après l'avoir, pendant dix ans...
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Comment l'a-t-on soigné?
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La médecine n'est pas
d'un grand secours, hélas.
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Morphine.
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Parfois d'autres calmants,
des opiacés en général, mais...
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surtout de la morphine.
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Pour plus de détails, adressez-vous
à son médecin traitant...
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Mme Katz.
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Moi, je ne m'occupe que du contrôle
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des stupéfiants.
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C'était... un drogué?
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Un morphinomane?
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C'est là que j'interviens.
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Toutes les ordonnances d'opiacés
passent par moi.
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Sinon, chacun installerait
sa propre fumerie!
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Le premier devoir de l'Etat
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est de protéger le citoyen
contre lui-même,
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quand il le faut.
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Mais pas contre les somnifères!
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En effet. Nous avons nos limites.
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Mais comment éviter cela?
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Quand on thésaurise des cachets...
la "mort-épargne", en somme.
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Notre système de contrôle
est parfait.
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Ce sont les gens qui ne le sont pas.
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Hélas.
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Ou devrais-je dire...
heureusement?
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Ai-je répondu à vos questions?
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Sur le plan journalistique,
ce n'est pas très riche. Non?
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Les Treibel ont légué leur fortune
à leur médecin: Villa,
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oeuvres d'art,
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tout.
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Je ne savais pas.
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- Moi si.
- C'est vous, le journaliste.
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Ce sont des choses qui arrivent.
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Beaucoup de patients
ont une grande confiance
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en leur médecin.
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Et une grande gratitude.
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Pour leur mort, par exemple.