Zelig
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Mais, avec du recul,
c'était vraiment étrange.

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C'est ironique de voir avec quelle rapidité
il est tombé dans I'oubli

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quand on connaît
I'ampleur du succès qu'il a eu.

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Bien sur, il amusait les foules,
mais il les émouvait aussi,

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peut-être d'une manière
dont ils se seraient bien passés.

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Cette histoire est pour le moins bizarre.
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Nous sommes en 1928.
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L'Amérique, après une décennie
de prospérité inégalée, bat son plein.

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C'est I'ère du jazz.
Les rythmes sont syncopés,

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la morale s'est relâchée, I'alcool
est moins cher, quand on en trouve.

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La vogue est aux héros en tout genre,
aux cascades les plus folles,

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aux bars clandestins
et soirées flamboyantes.

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Voici une garden-party typique,
à Long Island,

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chez M. et Mme Henry Porter Sutton,
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mondains et mécènes.
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Des hommes politiques et des poètes
côtoient la crème de la haute société.

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Parmi eux, se trouve Scott Fitzgerald,
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qui s'apprête à immortaliser les
années 20 pour les générations à venir.

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Il décrit dans son carnet
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un curieux petit homme
du nom de Leon Selwyn ou Zelman,

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sans aucun doute un aristocrate
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louant les riches
en compagnie d'autres mondains.

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Il encensait Coolidge
et le parti républicain,

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avec un accent distingué de Boston.
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Une heure après,
écrit Fitzgerald,

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ce même homme, à ma grande surprise,
parlait au commis de cuisine.

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Il prétendait être un démocrate,
parlant avec un accent de rustaud,


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