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J'étais arrivé à un stade,
en tant qu'acteur,
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où on commence vraiment
à se complaire
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dans le jeu "naturaliste".
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Plus on regarde
cette façon de jouer,
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plus on découvre
que ce qui semble "vrai"
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n'est qu'une imitation de ce jeu
"naturaliste" emprunté aux soaps.
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Les gens le font de plus en plus,
dans les films
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et en particulier dans les shows.
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Tout le monde a sa minute de gloire,
comme ils disent dans Ally McBeal.
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Mais en réalité,
les gens parlent vite,
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ils sont au téléphone,
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s'interrompent comme des ltaliens.
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Ils font un tas de trucs.
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Et grâce à Freddy,
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j'ai pu m'exprimer physiquement,
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bouger autrement que Robert Englund,
voire poser
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comme dans les clips,
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j'ai retrouvé cette capacité-là.
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J'ai réussi à me faire plus grand,
plus dur,
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plus vieux que je ne suis,
en tout cas, pour le 1er Freddy.
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J'ai changé ma voix pour ce rôle
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et j'y ai aussi ajouté
un côté clown,
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clown cruel, comme vous le disiez.
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Je mêlais à cette énergie burlesque
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une touche de sadisme.
C'était três amusant à faire.
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LE TOURNAGE
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Ce qui m'a marquée dans Freddy 1,
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c'est la précarité financiêre
dans laquelle on était.
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New Line n'avait pas beaucoup
d'argent à I'époque.
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On fonctionnait encore
au jour le jour.
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On avait peu d'argent
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et on en avait beaucoup dépensé
dans ce projet
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pour I'amener là.
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Tout allait bien,
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et 15 jours
avant le début du tournage,
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il y a eu un problême
de contrat vidéo.
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On a perdu un contrat.
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Celui qui devait rapporter
le plus d'argent.