Cry Freedom
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:09:02
- J'en suis pratiquement sûr.
- Je l'ai un peu retouché.

:09:06
Laisse-le en dehors de ça.
La police doit porter le chapeau.

:09:09
- Je ferai un éditorial sur Biko.
- D'accord.

:09:12
En plus des tarés légitimant
tout au nom de la suprématie blanche,

:09:15
on n'a pas besoin d'un cinglé persuadé
que la suprématie noire sauvera le monde.

:09:22
LE BANTOU STEPHEN BIKO: MENACE
INQUIÉTANTE D'UN RACISME NOIR

:09:27
Je veux savoir
qui est responsable de ça.

:09:31
- Vous êtes?
- Docteur Ramphele.

:09:39
Le docteur Ramphele.
:09:44
Je vous laisse.
:09:48
J'ai assez lu votre journal
pour savoir qu'il y a pire.

:09:53
Je suis donc d'autant plus surprise
:09:57
que vous tentiez de faire passer
cette fiction pour un article de fond.

:10:04
- Écoutez, docteur...
- Ramphele.

:10:08
Ramphele.
:10:09
J'ai pris le risque de dénoncer
certains préjugés des Blancs.

:10:13
Mais ne me demandez pas d'adhérer
:10:15
aux préjugés noirs
d'un homme avide de publicité,

:10:19
car vous vous adressez
à la mauvaise personne.

:10:22
Préjugés noirs?
:10:26
Ce n'est pas la vision
de Steve, bien au contraire.

:10:28
Votre M. Biko bâtit un mur
de haine noire en Afrique du Sud

:10:33
et je le combattrai
tant que je serai à ce poste.

:10:37
Ce que vous faites à ce poste,
c'est lui attribuer certains propos.

:10:43
Et il ne peut répondre
car il est assigné à résidence.

:10:46
- Je devine l'objectif de M. Biko.
- Vous vous trompez.

:10:50
Il ne peut pas venir vous voir.
:10:52
Si vous êtes le journaliste honnête
que vous prétendez être, allez le voir.

:10:58
Écoutez...

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