:56:03
- Mais pas le tuer?
- Bien sûr que si.
:56:04
- C'est impossible.
- Le service spécial fait ce qu'il veut.
:56:07
- Il était au tribunal.
- Il savait ce qu'il faisait.
:56:10
Mais tout le monde a vu son dos.
:56:13
Je veux dire,
ils ne peuvent pas prendre ce risque.
:56:15
Papa.
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M. Du Toit, mon père, le professeur Bruwer.
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- Benjamin Du Toit.
- Enchanté.
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- Un verre de cognac?
- Oui, merci.
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M. Du Toit pense que je ne semble pas
assez touchée par le verdict.
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On a perdu.
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Vraiment? Je suis désolé d'entendre ça.
:56:35
C'est comme une danse, vous voyez.
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Vous allez en arrière, mais aussi en avant.
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Lentement, lentement, vite, vite, lentement.
:56:45
Vous devez continuer à danser.
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Heureux de vous avoir rencontré,
M. Du Toit.
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Tout n'est qu'illusion.
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La loi et la justice.
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Quand le système est menacé,
ils feront tout pour le défendre.
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Cela signifie que ce détenu noir...
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- Comment s'appelle-t-il?
- Mabaso.
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Mabaso.
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Cela signifie
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qu'il a donné sa vie
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pour une illusion?
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Il savait, comme nous tous,
qu'avec assez de corps noirs
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ils ne pourront plus agir de la sorte.
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Alors il a ajouté le sien.
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Mon Dieu.
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Et vous avez vu ça avant, n'est-ce pas?
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Ce n'est qu'une autre histoire pour vous.
Un autre meurtre n'est rien de nouveau.
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Mais laissez-moi vous dire quelque chose.
C'est nouveau pour moi.
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Vous feriez mieux de contrôler votre rage,
Benjamin Du Toit.
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C'est une longue course.
Il faut vous réserver.
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- Le cynisme fait partie du travail.
- Je suis pas cynique, mais réaliste.
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- Ça n'a rien à voir avec ma réalité.
- Ça a tout à voir avec votre réalité.
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Que vous ne l'ayez jamais vu avant
ne signifie pas que ça n'a jamais existé.
:57:56
Stolz n'est pas seulement apparu hier,
et il ne va pas disparaître.