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L'Anglais marche sur nous...
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avec toute sa force.
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Et nous devons veiller à riposter
en nous défendant en roi.
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Ainsi, les ducs de Berry...
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et de Bretagne...
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de Brabant et d'Orléans...
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vont partir.
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Et vous, Prince dauphin...
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Mon père très redouté...
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il est important de nous
armer contre l'ennemi...
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car la paix elle-même ne
doit pas endormir un royaume...
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mais ces fortifications,
troupes et approvisionnement...
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doivent être maintenus
et entretenus...
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comme si la guerre
était imminente.
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Je dis donc:
"Allons inspecter...
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les régions faibles et
malades de la France".
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Faisons-le
sans montrer de peur.
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Non, sans plus de peur que si
l'Angleterre se livrait...
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à une danse mauresque
du mois de mai.
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Car, mon bon suzerain
elle est gouvernée par un roi...
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si frivole, vain
et superficiel...
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qu'elle n'inspire pas
la crainte.
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Paix, Prince dauphin. Vous vous
trompez grandement sur ce roi.
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Que Votre Grâce questionne
les ambassadeurs.
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Il a écouté leur message
avec une grande dignité...
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il était bien pourvu
de nobles conseillers...
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fut modéré
dans ses objections...
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et s'est montré redoutable
dans sa résolution!
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Ce n'est pas vrai,
monsieur le Grand Connétable.
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Mais peu importe
ce que nous pensons.
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Car "Mieux vaut juger l'ennemi
plus puissant qu'il ne semble".
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Pensons que le roi Harry
est fort.
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Et vous, princes, armez-vous
fortement pour l'affronter.
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Car il est le rejeton
de cette lignée sanglante...
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qui nous a traqués
sur nos routes familières.
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Rappelez-vous de notre
mémorable honte...
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Iors de la funeste
bataille de Crécy...