:15:02
Le gouverneur
m'a prêté son rédacteur de discours.
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Ce mec est un poète.
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Même les plus implacables
sortiront les mouchoirs.
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Le fils prodigue. Pardonner et oublier.
Il y a une saison pour tout.
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Comment faire face
au spectacle terrible de Nick Starkey,
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que fera-t-il ou non?
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Je veux avancer. Commençons
à bosser dessus dès ce soir.
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Je veux tous les présidents
de district à mes côtés.
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Quant à ce connard
en robe pourpre, le cardinal,
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je vais le faire venir aussi.
Et vous, vous serez à ma droite.
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Je veux qu'on croie que la décision
de reprendre Nick Starkey a été unanime,
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et non que son frère l'a blanchi.
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Je m'occupe des questions
les plus vaches. Je serai angélique.
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Après, faites une pause
et laissez-les vous poser leurs questions.
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Et rendez-leur la pareille
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pendant deux ou trois minutes.
Mais restez sobre, très sobre.
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Si vous vous énervez, restez digne.
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Je serai foutu après cette histoire.
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Mais non.
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S'il s'en sort avec éclat,
je suis dégueulasse de l'avoir viré.
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S'il se plante,
je suis débile de l'avoir repris.
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S'il se plante, on est au chômage.
S'il le chope, on est des héros.
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Comme dit Elizabeth Taylor:
"Le succès est le meilleur déodorant."
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- Qu'y a-t-il?
- Le commissaire Alcoa est ici.
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Merde. Il est au courant.
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Très bien, faites-le entrer.
:16:44
Je refuse de le faire.
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- Quoi?
- Vous allez pas me baratiner, non plus!
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C'est dur pour tout le monde.
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- Nick Starkey n'est pas flic.
- Son dossier dit le contraire.
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- Il n'a pas sa place dans la police.
- C'est à moi de le dire.
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C'est un putain de beatnik.
Il a une mentalité de beatnik.