Goodfellas
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:07:01
C'est clair?
:07:02
Si une lettre de I'école
:07:03
arrive encore chez lui...
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au four elle part, ta tête de con!
:07:07
Et voilä!
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Plus de lettres du censeur,
plus de lettres de I'école.

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En fait, plus de lettres du tout.
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Même qu'au bout d'un mois,
ma mêre est allée se plaindre ä la poste.

:07:18
Aprês ça, comment retourner ä I'école
:07:21
et me farcir les bobards
de I'instruction civique?

:07:26
Paulie avait horreur du téléphone.
Il voulait pas I'avoir chez lui.

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Mikey a appelé.
:07:32
Rappelle-le.
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Les gens I'appelaient par un intermédiaire.
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On rappelait d'une cabine.
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Tu as une piêce? Appelle-le-moi.
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Y avait des mecs, toute la journée
ils passaient les coups de fil de Paulie.

:07:56
Pour un type si occupé,
Paulie parlait pas ä six personnes.

:08:01
En cas de tuile aux syndicats
ou au loto clandestin,

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seuls les gros bonnets pouvaient le voir.
:08:10
Personne devait entendre ce qu'il disait.
:08:13
Et personne devait écouter
ce qu'on lui répondait.

:08:16
Des centaines de gars dépendaient de lui.
Il touchait sur leurs bénefs.

:08:21
C'était le "tribut", comme au pays.
Sauf qu'ils faisaient ça en Amérique.

:08:25
En échange, Paulie les protégeait
:08:27
contre ceux qui voulaient les tondre.
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C'est ça, le fond de I'histoire.
C'est ce que le F.B.I. a jamais pigé.

:08:34
Ce que fait Paulie,
ce que fait I'Organisation,

:08:36
c'est de protéger les gens
qui peuvent pas s'adresser aux flics.

:08:40
Rien de plus. Ils sont comme qui dirait
la police des affranchis.

:08:53
On me regardait différemment.
On savait qui il y avait derriêre moi.

:08:58
Je faisais plus la queue ä la boulangerie
pour avoir du pain frais.


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