Barton Fink
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signets.
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:25:00
de l'homme de la rue
valent bien ceux d'un roi.

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L'étoffe de la vie...
pourquoi pas celle du théâtre ?

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Pourquoi est-ce si dur à avaler ?
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Ne disons pas théâtre nouveau,
Charlie, disons théâtre réel.

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Disons notre théâtre.
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Je vois que ça te tient à coeur.
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Je ne veux pas faire
de grandes phrases,

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mais pourquoi
ne pas nous voir là-haut ?

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Qui s'intéresse au comte de Bastrop,
à Lady Higginbottom,

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à qui a tué Nigel Grinch-Gibbons ?
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Mes fesses me démangent déjà.
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Exactement !
Tu comprends ce que je dis,

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bien mieux que ces plumitifs.
Tu es un homme réel.

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J'aurais des histoires...
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Bien sûr !
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Tant d'écrivains font tout
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pour se couper des gens,
de l'endroit où ils vivent,

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de leur milieu, là où ils luttent,
aiment, parlent...

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Leur travail en souffre,
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se réduit à un formalisme creux...
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Je pérore encore,
mais, pour parler comme toi,

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le théâtre devient du chiqué.
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C'est une vraie tragédie.
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Tu es un type bien !
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Content que tu sois passé.
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Des fois je m'arrête plus.
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Si je peux apporter quelque chose,
aider...

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Tu peux aider en étant toi-même.
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J'en aurais, des histoires.
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Et je suis vraiment désolé,
pour l'interruption.

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A trop faire la fête, on oublie
qu'on n'est pas seul au monde.


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