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ll y a un gros écoulement
de liquide céphalo-rachidien.
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Je sens le fond de la plaie avec mon doigt.
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Ce ne sera pas nécessaire.
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Tué dans le dos. Sale meurtre.
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Qui commande ici?
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Moi.
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J'ai oublié son nom.
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Comprenez,
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c'était plein de monde. Dans un tel cas,
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l'examen du Président mort,
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on ne va pas demander aux gens
leur nom et leur fonction.
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Vous étiez un pathologiste qualifié.
Ce général aussi?
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Mais vous lui avez obéi.
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Donc, il dirigeait l'autopsie?
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Non, il y en avait d'autres.
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D'autres. Des amiraux.
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Et quand on est
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colonel, on suit les ordres.
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Nous n'avons pas
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à discuter ceci avec quiconque.
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C'était l'amiral Kenney, médecin-général,
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qui nous a dit expressément
de ne pas parler de l'affaire.
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Beaucoup de gens ont décidé ce qui
ne regardait pas le peuple américain.
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Le Cdt Hughes, chef pathologiste,
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reconnaît avoir délibérément brûlé
ses notes d'autopsie.
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Sur ordre du président Johnson,
la limousine
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criblée de balles, pleine d'indices,
est aussitôt lavée.
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ll envoie le complet de John Connally
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au nettoyage.
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Le ministère de la Justice nous a refusé
l'accès aux photos de l'autopsie.
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Quand nous pouvons enfin examiner
le cerveau du Président aux Archives,
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espérant découvrir d'où vient la balle,
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le gouvernement,
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votre gouvernement,
nous dit que le cerveau a disparu.
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Autre chose a disparu en même temps :
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l'idée de justice.
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M. Garrison insulte