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C'est d'ailleurs mon cas.
Sur ce film, je me suis endetté
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d'un quart de million de dollars
que je n'ai jamais revu.
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Mais il m'a ouvert
une carrière et une vie
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dont je suis très reconnaissant.
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Ça commence.
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Cronos était le fruit de diverses idées.
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Je voulais notamment
essayer d'introduire
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des notions d'alchimie
dans le vampirisme.
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L'alchimie ayant pour but ultime
l'obtention de la vie éternelle,
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je voulais que le film
montre l'origine alchimique
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de l'insecte qui est
à l'intérieur de l'archange
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et de la machine.
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J'avais envisagé
une autre scène d'ouverture.
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Ça commençait sous terre,
dans l'obscurité,
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on entendait un grattement,
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deux mains apparaissaient,
puis le visage de l'alchimiste.
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C'était en fait
le point de vue de l'insecte.
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Ensuite, l'alchimiste
tendait les mains et l'attrapait.
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On comprenait qu'il allait le placer
à l'intérieur de la machine.
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Je vais vous confier une anecdote
très amusante sur cette scène.
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Elle a nécessité au moins vingt prises.
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Le gars soulevait la pierre
comme si elle ne pesait rien.
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Regardez comment il fait ça.
C'est du polystyrène.
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J'adore ce maquillage
et je l'ai conçu avec soin
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comme un hommage
à Enki Bilal et Moebius.
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On dirait de la pierre,
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un visage de vampire en marbre.
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J'ai perfectionné ce maquillage
sur Blade 2.
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Je voulais qu'un des personnages,
le vieux vampire,
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ait l'aspect du marbre au clair de lune.
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Autre anecdote amusante pour ce plan :