Cronos
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:17:02
Là, c'en est une autre.
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C'est celle qui a les pattes.
Ça fait donc deux machines.

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Et maintenant, la troisième.
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C'est celle qui lève les pattes
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et ce n'est donc plus le même plan.
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Et voici celle qui l'attrape.
C'est encore une autre machine.

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Tous les mécanismes
qui étaient à l'intérieur

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étaient actionnés
par des cordes de guitare.

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On avait fabriqué un système de levier
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de la taille d'une pièce de monnaie.
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Tous les mouvements de la machine
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étaient obtenus par des mécanismes
de petites voitures

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et par des cordes de guitare
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avec un système de leviers
et de rouages.

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Tout était à l'échelle
et c'était très compliqué.

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Revenons à l'anecdote sur Ron Perlman.
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Il apprend donc ses répliques
en espagnol

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et le lendemain, il me propose
une petite démonstration.

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Il se met à réciter son truc
dans un espagnol qu'il pense parfait

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et à la fin, il me demande :
"Alors ?"

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Je réponds :
"C'est nul. Allons dîîner."

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Après ça, il n'a plus dit
une seule réplique en espagnol.

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Je trouvais ça amusant
qu'il parle espagnol, puis anglais.

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Anglais avec son oncle, puis 3 mots
d'espagnol avec Federico Luppi.

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Voilà le genre de compromis
qu'il faut faire

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sur les films à petit budget :
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pas de répétiteurs pour les acteurs.
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La prochaine scène est une de celles
dont je suis le plus fier.

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C'est une des rares scènes restantes
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qui creuse un peu le personnage
de la femme de Federico,

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de Jesús Gris.
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Au départ, elle avait plus de scènes
mais je les ai coupées au montage


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