Cronos
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dans tous mes films suivants.
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J'adore les contrastes.
Il y a une grande beauté

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dans le contraste du doré et du bleu.
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Ça m'évoque la BD
dans ce qu'elle a de plus beau.

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Cette scène était très longue,
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mais je l'ai réduite
à ce que vous voyez là.

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Ça a été très difficile
de la tourner en un seul plan,

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quasiment sans répéter.
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Ici, Ron Perlman
frappe réellement Federico Luppi

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et croyez-moi,
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Federico est sacrément résistant
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parce que Ron est du genre costaud.
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Sur ce coup-là,
il ne fait pas semblant

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et Federico est vraiment K.O.
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C'est là qu'il dit :
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"ll ne fait que pisser et chier,
et il en veut encore !"

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On sent alors toute la haine
qu'il a pour son oncle.

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En définitive, le film parle de gens
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qui se soutiennent ou se trahissent.
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C'est ça, la clé
de la vie et de la mort :

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Ie rapport qu'on a
à autrui et à soi-même.

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Ron Perlman est un personnage
très, très triste

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qui pète facilement les plombs.
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Il préfigure le personnage
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d'Eduardo Noriega
dans L'échine du diable,

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Jacinto.
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Lui aussi est si plein de colère
et de haine contre lui-même

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que dès qu'on lui donne un ordre,
il s'emballe, comme Angel.

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Il prend ce qu'il lui dit
pour un ordre.

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Federico Luppi lui demande d'en finir
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et Ron croit que c'est un ordre.
Ça le rend fou

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et il se met littéralement
à le battre à mort.

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Les trois plans où l'on voit
le poing s'abattre sur Federico,

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ceux qu'on vient de voir,
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me plaisent énormément.
C'est une des rares scènes


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