:56:04
J'ai leurs aveux.
Que vouloir d'autre?
:56:08
La nitroglycérine est très toxique.
:56:12
Lors des tests...
:56:14
L 'ennui nous gagnait.
:56:16
On tuait le temps.
:56:20
A cours de preuves
ils ressortirent les gants
:56:23
de ma tante Annie,
comme un lapin de son chapeau.
:56:27
Je fus appelé à la barre.
:56:30
Monsieur Conlon.
L'attentat, était-ce vous?
:56:34
Non.
:56:36
La nuit de l'attentat,
dites-nous où vous étiez.
:56:41
A Londres, dans un parc.
:56:44
- Avec qui?
- Paul Hill.
:56:48
Qui avez-vous rencontré vers 20h?
:56:50
- Un certain Charlie Burke.
- Qui est-ce?
:56:55
C'était un vagabond,
rencontré dans le parc.
:56:59
Pourquoi êtes-vous si précis?
:57:03
J'ai pensé finir comme lui
si je restais à Londres.
:57:07
- La police le sait?
- Oui.
:57:10
- Qu'en dit-elle?
- Qu'il n'existe pas.
:57:13
Pourquoi avoir avoué l'attentat?
:57:19
Ils m'ont battu,
:57:22
menacé de tuer mon père.
:57:24
- Voulez-vous répéter.
- Sept jours, ils m'ont terrorisé,
:57:29
ont menacé de tuer mon père.
Alors j'ai signé des conneries.
:57:35
- Excusez mon langage.
- Merci.
:57:40
Et le jury va croire
que des policiers, décorés,
:57:43
risqueraient carrière et réputation
en menaçant votre père?
:57:49
Vous pouvez plaider le contraire,
mais c'est la vérité.
:57:54
Etes-vous un honnête homme,
M. Conlon?
:57:57
Je me plais à le penser.
:57:59
Charlie Burke,
vous vous en souvenez...