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J'ai choisi un travelling lent
pour montrer I'appartement,
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un deux-pièces encombré
d'objets de son passé.
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On devait lui créer
une vie déprimante
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qui contraste avec I'élégance
de son ancien environnement.
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Cette déprime devait être évidente
sur les visages des enfants.
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On devait montrer la douleur d'un divorce
du point de vue d'un enfant et d'un père.
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Eh, laissez-moi du temps.
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Je me suis pas encore adapté
à cette nouvelle vie.
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Nous non plus.
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Je sais que c'est dur, mon chou.
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Tu peux pas dire
à maman que t'es désolé?
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J'aimerais bien.
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Tu sais, les problèmes des adultes...
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Ils sont un peu plus
compliqués que ça, Nattie.
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Comment va le dragon?
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- Votre mère.
- Ça va.
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Oh. C'est bien, ça.
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Il faudrait pas qu'elle...
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L'improvisation fonctionnait bien avec
Mara Wilson, la fillette qui joue Natalie.
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Je faisais trois ou quatre prises continues
sur Mara, jusqu'à ce que la bobine soit vide.
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Avec un enfant, c'est lorsqu'il est à I'aise
et oublieux de la présence de la caméra
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qu'on gagne le gros lot et qu'on obtient
quelques secondes naturelles et sincères.
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C'est le cas quand Mara demande à Robin
s'il voit sa mère comme une princesse.
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Ce n'était pas dans le script.
Mara I'a inventée.
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Seul un enfant pouvait le trouver.
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On a retourné le gros plan de Robin
pour avoir sa réaction à cette impro.
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Les réalisateurs ne vivent
que pour ces instants.
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Cette scène était plus longue.
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Robin essayait de réconforter
les enfants en improvisant un rap.
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Il a tout fait, de Public Enemy
à Bob Dylan dans cette scène de rap.
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Il I'a jouée pour les enfants et on a adoré,
la scène était charmante et drôle.
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Mais il faut parfois couper des morceaux
de scène à cause de la durée.
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On a mis un moment plus subtil,
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quand Robin répond
qu'il se sent comme un crapaud.