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Tout ça parce qu'un Black
a une femme, un boulot, des gosses
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et un compte bancaire,
alors il peut pas être un tueur ?
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Tu as tout essayé.
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Rien ne l'a fait changer d'avis.
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Même si ce Victor nous a raconté
des conneries,
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ils le font tous, de toute façon,
même s'ils nous mènent en bateau,
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ça reste une affaire
qu'on peut classer.
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Et si je me trompe et que Rodney
ou Strike sont derrière tout ça,
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ou le cartel de Medellin,
j'en ai rien à foutre.
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Parce qu'on a notre tueur.
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- On a pas le bon frère.
- A toi de t'en occuper, d'accord?
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J'aimerais savoir comment
ces négros ont eu le culot
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de croire qu'ils pouvaient
me faire avaler ça.
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J'en ai assez de votre vocabulaire.
Ça suffit.
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Pardon, lieutenant.
Je ne voulais pas vous offenser.
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N'importe qui peut flinguer un
junkie. Vic est comme tout le monde.
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Les journaux disent
qu'il avait un .38.
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- On s'en fout de ce qu'ils disent.
- Attends, enfoiré.
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La dernière fois que t'as flingué
un junkie, c'était quand?
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J'ai jamais tué personne
mais je vais commencer maintenant !
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Du calme. Moins fort.
La criminelle arrive.
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Comment ça va, les gars ?
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Regardez qui est là.
Ronnie Dunham.
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- Ronnie ?
- Je peux te parler une minute ?
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Vas-y, petit con.
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Rocco Klein,
de la brigade criminelle.
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- T'as une minute ?
- La criminelle.
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Je m'occupe de l'affaire Adams.
Ton frère, tu sais ?
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- Comment il va ?
- Je sais pas, je l'ai pas encore vu.
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On rigole pas là-dedans.
T'as déjà été en taule ?
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Juste une nuit. C'était rien.