:57:04
Qu'est-ce que tu fais ?
Touche pas à ça.
:57:07
Merde.
Tu sais à quoi tu touchais ?
:57:10
- Non !
- Petit mec.
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Les trains Lionel.
Construits au début du siècle.
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Mais cette merde, ça marche
qu'à piles sèches.
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Mais après la guerre 39-45,
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quand les gens ont commencé à avoir
l'électricité chez eux,
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boum, ils ont sorti les nouveaux.
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- Génial, non ?
- Ouais.
:57:37
Le profit, c'est dans la façon
de couper. N'oublie jamais ça.
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Shorty, si je te vois
ou que j'apprends
:57:47
que t'as touché à cette merde,
que t'as sniffé ou fumé...
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Viens par ici.
Je le jure devant ma mère.
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Je t'en colle une au cul.
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Et c'est pas comme ces conneries
de violence à la télé.
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La rue, c'est la réalité.
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Les vraies balles, ça fait mal.
Et les vrais flingues, ça tue.
:58:10
Tu vois ça ?
Un .25 automatique.
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Je les garde contre
tous les malades du quartier.
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Comme ce mec, Errol.
Celui-là, il est dingue.
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Il t'explosera la gueule,
il en a rien à foutre.
:58:25
Et le pire, c'est qu'on retrouvera
jamais le corps.
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Il restera que des taches de sang
par terre.
:58:30
Si un jour, il essaie de m'avoir,
il me trouvera.
:58:33
Toi aussi, t'as intérêt
à faire pareil.
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Va pas croire que parce que t'as
que 12 ans et tout, il te tuera pas.
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L'année dernière,
il s'est fait un gamin de 10 ans.
:58:44
Tu dois penser à ce que M. Brown
a dit tout à l'heure et tout.
:58:48
C'est rien. Te laisse pas emmerder
pas ces conneries.
:58:51
Il est vieux et pauvre.
Il sait pas l'heure qu'il est.
:58:53
C'est comme ça
que tu te fais du fric.
:58:56
A ton avis, comment je me suis payé
ce super train ?
:58:58
En revendant cette saloperie.