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Comme toujours...
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Elle en a jusqu'à ce soir.
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- Je lui dis quelque chose ?
- Non, merci.
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Votre fils se souciait-il
des problèmes de société ?
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J'en sais rien.
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Enfin, il voulait être
objecteur de conscience.
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ll était contre la violence,
l'intolérance, la guerre. Normal.
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Alors, il se préoccupait
des autres ?
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Bien sûr.
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Vous parliez de la mort ?
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De la mort ? Mais enfin,
il n'avait que 16 ans !
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On vous dit ça parce que...
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il y a des gens qui décident
de faire un don d'organes.
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Nous voulions savoir si Juan...
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Une greffe ?
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On peut donc encore
faire quelque chose ?
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Beaucoup même,
mais pas pour votre fils.
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Pour d'autres malades.
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Comprenez-nous bien :
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ses organes pourraient sauver
bien des vies.
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Dans son cas,
où tout est utilisable
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étant donné son jeune âge
et sa bonne santé, cinq vies.
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Mais pour ça,
il nous faut votre accord.
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Je vous en prie,
je souffre déjà assez.
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Pourtant,
une dame m'avait prévenue.
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Le mutiler, c'est trop.
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Ce n'est pas une mutilation
mais une opération.
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ll n'y paraîtra rien.
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Je veux voir mon enfant !
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Réfléchissez un moment.
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80% des familles consultées
donnent leur accord
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et en tirent un réconfort.
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On vous dit ça par expérience.
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A qui donnerez-vous ses organes ?
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A qui en aura besoin.
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Mais pas à un Arabe par exemple ?
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Nous les donnerons
à qui en aura le plus besoin,
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sans distinction de race
ou de position sociale !
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J'ai lu qu'il y a
des Arabes très riches
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et qu'il y a un gros trafic.
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Dans le Tiers-Monde peut-être.
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En spagne, nous avons
un pain de campagne...