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C'est cette sorcière qui,
quand les filles sont étendues sur le dos,
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vient peser sur elles, et la première
leur enseigne comment soutenir la charge,
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faisant d'elles des femmes
de belle carrrure!
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C'est elle!
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Oui, c'est elle!
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La paix, Mercutio, la paix!
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Tes paroles sont vaines.
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Oui.
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Les rêves dontje parle
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prennent naissance
dans les cervelles paresseuses
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enfant du néant,
produit d'une vaine fantaisie,
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progéniture aussi matérielle
que l'air et plus inconstante que le vent,
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qui caresse en ce moment
le sein glacé du Nord,
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puis dans une bouffée de colère
va se tourner vers le Midi,
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encore humide de rosée.
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Ce vent dont tu parles
nous emporte loin de nous-mêmes!
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Le souper est achevé
et nous arriverons trop tard!
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Bien trop tôt, je le crains.
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Car mon esprit appréhende qu'un sort
funeste enclos encore dans les astres,
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ne fasse une hypothèque amère
et redoutable des réjouissances de cette nuit
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et ne marque le terme...
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de la vie méprisable
enclose dans ma poitrine...
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par quelque vil
arrêt de mort prématuré.
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Mais que celui qui tient
le gouvernail de mon destin
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commande ma voilure!
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En route joyeuse troupe!