:32:00
Dis-moi, James, dors-tu toujours
avec un revolver sous I'oreiller?
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- A ta santé.
- Non, au revolver.
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Alors, je suppose que ce n'est pas
qu'une sortie mondaine?
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Ton mari peut avoir des ennuis.
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L'empereur des ondes.
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Si tu veux t'en prendre à lui,
c'est toi qui aura des ennuis.
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Peut-être, mais c'est lui
ou I'un de ses subalternes.
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Je vois. Et tu as cru m'enjôler
pour tirer des renseignements.
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Non. Ce n'était pas mon plan.
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Bien. Parce que s'il faut
que je choisisse...
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entre toi et Elliot,
j'ai fait mon lit.
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Il n'y a plus de place pour toi.
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Te voilà.
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Chéri.
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Je t'ai cherchée
partout.
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Je voulais te présenter Wai Lin,
de I'agence Chine Nouvelle.
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- Bonjour, Mme Carver.
- Enchantée.
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Je vous présente James Bond.
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Je ne savais pas
que vous vous connaissiez.
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- Nous sommes de vieux amis.
- Des connaissances.
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Il fréquentait ma coloc à Zurich.
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Je pense offrir un poste
de journaliste à Wai Lin.
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C'est merveilleux.
Je suis sûre qu'elle ne résistera...
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pas trop.
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Dites-moi, Elliot, je m'interrogeais
sur vos satellites...
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La position que vous vous êtes taillée
sur la scène mondiale.
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Ce ne sont que des outils
d'information, M. Bond.
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Ou de désinformation.
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Disons, si vous vouliez manipuler
des gouvernements ou des peuples.
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Ou même un navire.
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Fascinant, M. Bond.
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Vous avez I'imagination vive
pour un banquier.
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Je devrais peut-être vous demander
d'écrire un roman.
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Oh, ciel, non.
Ce serait la grande dérive.