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- Qu'en dites-vous ?
- Ça me va.
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Bien. Vous faites du 52 ?
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Du 52...
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52 courant.
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Voyons cela.
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Votre uniforme.
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Mon uniforme.
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Excusez-moi, monsieur.
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Vigile ? T'es stone ou quoi ?
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Du calme !
Ça va, Peggy,
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je m'en occupe.
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Tu sais quoi ?
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Je doutais que tu viennes.
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Mais je me disais, s'il vient,
il m'enverra chier avec ce boulot.
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Je vais te dire.
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Tout ce que t'as fait
dans ta vie jusqu'ici
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c'est rien, c'est zéro.
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T'es un braqueur.
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C'est pas un talent monnayable.
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On voit pas souvent
de vieux braqueurs
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avec un fonds de pension,
n'est-ce pas ?
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C'est pour ça que t'es là.
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Aujourd'hui, je t'ai offert un job
minable pour un salaire minable.
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Tu veux mieux ?
Montre-moi que tu peux changer.
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Je t'offrirai beaucoup mieux.
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Mais avant, mon cher,
il faut le mériter.
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Comment, Dick ? Comme toi ?
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En épousant une friquée dont tu
liquides la boîte avant le divorce ?
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C'est quoi ce sermon à la con :
mon-vieux-prends-toi-par-la-main ?
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En prison, un gars comme toi,
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c'était du gâteau pour les barjos,
un régal.
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Maurice et les autres
t'auraient saigné à mort, massacré !
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Je t'ai sauvé la vie !
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Désolé, mais le cul
sur une chaise