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Peut-être était-ce
ton point de départ.
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T'es un putain d'optimiste.
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C'est mon métier.
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Ça ne change rien pour samedi, hein ?
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Ça ne change rien pour samedi.
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Laisse-moi cerner
l'histoire de Keenan.
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Tu as vécu le grand amour.
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L'idylle de ta vie.
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Une liaison cosmique, au-delà
de l'entendement, avec Mlle X,
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et elle t'a plaqué.
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T'es pas loin.
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Ça arrive à tout le monde, Keenan.
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Moi, ça m'arrive tout le temps.
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Moi, ça ne m'arrivera qu'une fois.
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C'est mignon de croire aux choses
avec tant d'absolu,
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mais t'es aussi plein de conneries.
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Tu peux de nouveau aimer.
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Je ne peux pas.
Pas plus que tu...
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- Pas plus que je quoi ?
- Je sais pas.
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Pas plus que tu ne peux
arrêter de boire.
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- Je vous en apporte un autre ?
- Non, ça va. Merci.
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- C'était un Gin Martini ?
- Une Vodka, mais j'en ai eu assez.
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- J'insiste.
- Écoute, mon pote,
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- et je te dis ça amicalement -,
va-t'en.
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Où en étions-nous ?
Ah oui, je viens d'arrêter l'alcool,
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et tu vas me parler
du grand amour de ta vie.
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- Elle s'appelait Sarah.
- Ce fut la première ?
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Oui.
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Écoute, c'est normal d'élever
notre premier amour
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sur un genre de "plateau émotionnel".
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Mais tu es tombé amoureux,
elle t'a quitté,
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et maintenant tu subis
les effets secondaires de l'amour :
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dépression et tendances suicidaires.
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- Tu te sens mieux ?
- Non.