Buena Vista Social Club
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1:15:03
Comment tout a commencé ?
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Mon ami Nick Gold,
des disques World Circuit, m'a appelé

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et m'a proposé
d'aller avec lui à Cuba

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enregistrer avec
des musiciens cubains campesinos

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et des musiciens ouest-africains.
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Ça semblait une idée formidable
et neuve. J'ai dit oui.

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A La Havane, dans les années 70,
ma femme et moi

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avions cherché cette musique,
le son,

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dont un ami
m'avait donné une bande.

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Les musiciens étaient incroyables,
les chansons magnifiques.

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Je n'avais rien entendu de pareil.
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On a pris un bateau, on est allés
chercher un peu partout.

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On a entendu de bons vétérans,
mais je ne savais pas quoi faire.

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Je ne savais pas quelle suite donner.
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On est rentrés,
et je n'ai pas cessé d'y penser.

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Cette fois, Nick nous a pris
à l'aéroport et nous a dit :

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"Les Africains n'ont pas pu venir.
lls sont bloqués à Paris.

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"Qu'est-ce qu'on fait ?"
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On a décidé de se lancer
avec les gens qu'on trouverait.

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On a demandé un peu partout.
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Juan de Marcos nous a aidés.
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Le studio s'est vite rempli
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avec des gens comme
Compay Segundo, Eliades Ochoa,

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Ibrahim Ferrer, Amadito Valdés,
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Pío Leyva, Puntillita et Rubén,
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Cachao et Barbarito Torres,
le joueur de laúd.

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C'est lui qui jouait
sur la bande que j'avais

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et qui, au départ,
m'avait attiré ici.

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Je les connaissais par les disques,
j'ignorais s'ils étaient vivants.

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Rubén González n'avait
plus de piano depuis dix ans.

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On nous a dit qu'une arthrite
l'empêchait de jouer. C'était faux.

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C'est le genre de chance
qui est indispensable.

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Découvrir que tant de ces gens
sont vivants et en forme,


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