Buena Vista Social Club
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Cette fois, Nick nous a pris
à l'aéroport et nous a dit :

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"Les Africains n'ont pas pu venir.
lls sont bloqués à Paris.

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"Qu'est-ce qu'on fait ?"
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On a décidé de se lancer
avec les gens qu'on trouverait.

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On a demandé un peu partout.
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Juan de Marcos nous a aidés.
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Le studio s'est vite rempli
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avec des gens comme
Compay Segundo, Eliades Ochoa,

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Ibrahim Ferrer, Amadito Valdés,
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Pío Leyva, Puntillita et Rubén,
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Cachao et Barbarito Torres,
le joueur de laúd.

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C'est lui qui jouait
sur la bande que j'avais

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et qui, au départ,
m'avait attiré ici.

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Je les connaissais par les disques,
j'ignorais s'ils étaient vivants.

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Rubén González n'avait
plus de piano depuis dix ans.

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On nous a dit qu'une arthrite
l'empêchait de jouer. C'était faux.

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C'est le genre de chance
qui est indispensable.

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Découvrir que tant de ces gens
sont vivants et en forme,

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même s'ils sont oubliés.
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Heureux de jouer,
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généreux, prêts à partager
leur talent et leur savoir.

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Ce fut une expérience fantastique.
Le genre de chose

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à laquelle je me suis préparé
toute ma vie.

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Une chose très rare.
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Je l'ai dit à Joachim, ça n'arrive
peut-être qu'une fois dans la vie.

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Sur le vol de retour pour L.A.,
je pensais que ce serait fabuleux

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de réunir tout le monde
pour un concert.

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Le disque marchait déjà si fort
qu'ils étaient tous très pris.

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Ce n'était possible
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qu'au Carré d'Amsterdam,
deux soirs en avril.

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Mais le rêve,
c'est Carnegie Hall.

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Les Cubains insistaient :
"Quand va-t-on à Carnegie Hall ?"

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Je n'y croyais pas vraiment,

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