Mein liebster Feind - Klaus Kinski
aperçu.
afficher.
signets.
suivant.

1:00:01
le combat pour la survie,
la croissance...

1:00:06
Et la pourriture.
1:00:09
Bien sûr, elle est pleine de souffrance,
1:00:12
mais c'est la même qu'on voit partout.
1:00:16
Ici, les arbres souffrent,
1:00:19
les oiseaux aussi. Ils ne chantent pas,
ils crient plutôt leur douleur.

1:00:39
En regardant bien autour de nous,
on constate une certaine harmonie.

1:00:45
L'harmonie
1:00:47
du meurtre, omniprésent et collectif.
1:00:52
Mais je dis ça avec toute l'admiration
que j'ai pour la jungle.

1:00:57
Je ne la déteste pas.
Je l'aime. Beaucoup.

1:01:01
En dépit du bon sens.
1:01:05
Bizarrement, il existait entre nous
aussi une certaine complicité,

1:01:09
qui se manifestait
même pendant ses crises de nerf.

1:01:13
Peut-être savait-il parfois
1:01:16
au fond de lui, très vaguement,
1:01:20
qu'il fallait
qu'il pique une crise de nerfs.

1:01:23
Je le provoquais souvent
1:01:26
en faisant une réflexion méprisante,
sachant qu'il exploserait.

1:01:30
Je savais qu'il allait crier
pendant une heure et demie.

1:01:33
Il criait de toutes ses forces,
l'écume aux lèvres,

1:01:38
jusqu'à épuisement.
1:01:40
Comme dans "Aguirre" par exemple,
1:01:43
quand Aguirre, pendant sa rébellion,
tombe dans la folie.

1:01:47
Je savais qu'il fallait
une voix sourde, menaçante.

1:01:53
Kinski voyait ça autrement.
Il voulait

1:01:57
qu'Aguirre s'agite et crie
1:01:59
en proclamant qu'il était
le grand traître et la colère de Dieu.


aperçu.
suivant.