Mein liebster Feind - Klaus Kinski
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En dépit du bon sens.
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Bizarrement, il existait entre nous
aussi une certaine complicité,

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qui se manifestait
même pendant ses crises de nerf.

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Peut-être savait-il parfois
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au fond de lui, très vaguement,
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qu'il fallait
qu'il pique une crise de nerfs.

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Je le provoquais souvent
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en faisant une réflexion méprisante,
sachant qu'il exploserait.

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Je savais qu'il allait crier
pendant une heure et demie.

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Il criait de toutes ses forces,
l'écume aux lèvres,

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jusqu'à épuisement.
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Comme dans "Aguirre" par exemple,
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quand Aguirre, pendant sa rébellion,
tombe dans la folie.

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Je savais qu'il fallait
une voix sourde, menaçante.

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Kinski voyait ça autrement.
Il voulait

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qu'Aguirre s'agite et crie
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en proclamant qu'il était
le grand traître et la colère de Dieu.

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Mais je crois qu'au fond de lui,
il me comprenait

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et savait que je le provoquerais,
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qu'il aurait d'abord sa crise de nerfs,
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et qu'ensuite, on tournerait la scène.
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Je suis le grand traître.
Qu'il n'y en ait pas d'autre !

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Quiconque projette de déserter
sera découpé en 198 morceaux.

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Ces morceaux seront piétinés
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jusqu'à ce qu'on puisse
peindre les murs avec.

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Pour un grain de maïs
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ou une goutte d'eau
en plus de la ration,

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la peine sera de 155 ans de prison.
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Si moi, Aguirre, je veux que les oiseaux
tombent morts des arbres,


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