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C'est très difficile...
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de rendre un film distrayant
et de dire quelque chose...
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et je trouve que tout ce passage
réussit cela...
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tant par la force de
I'interprétation que du reste.
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Une des choses qui m'a attirée,
c'est sans aucun doute les thèmes...
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de I'accoutumance et...
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Je ne trouve pas le mot.
L'accoutumance...
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et le besoin désespéré
d'une chose interdite.
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Donc d'une certaine manière...
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pour moi, le personnage de Carlyle
est le parfait dealer...
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et celui de Guy est le parfait junkie.
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Et c'était très intéressant de jouer
avec cette idée.
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Carlyle est tellement mauvais,
mais il est tellement sexy...
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Et tu te dis: "II faut que j'entre
dans sa bande, ou je suis un ringard."
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Je voulais que le public ressente ça
avec Boyd...
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donc au fur et à mesure qu'on avance
dans cette partie du film...
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jusqu'au bouquet final...
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on ne sait pas très bien
de quel côté on est...
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mais on est peu à peu séduit
malgré soi.
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Carlyle a même décrit ce film
comme une histoire d'amour.
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Il ironisait un peu...
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mais il y a vraiment...
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quelque chose de très sexuel,
dans un sens...
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dans ce qu'il essaie
d'entraîner Boyd à faire.
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Une fois de plus, je reviens au thème
du vampirisme...