:30:14
Quelle surprise !
:30:15
Bonjour, maman.
:30:17
Tu travaillais ?
:30:18
Pour une fois que tu viens.
:30:23
Je te présente Manuela.
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Entrez, ne restez pas là.
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Manuela est cuisinière,
alors comme Florinda est partie...
:30:34
Merci,
Vicenta et moi on se débrouille.
:30:37
Comment ?
Papa occupe déjà deux personnes.
:30:40
- Où est-il ?
- Dehors, avec le chien.
:30:42
- Tout seuls ?
- Bien sûr.
:30:44
S'ils se perdent ?
:30:45
Le chien connaît le chemin.
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J'avais très envie de les voir.
:30:50
On ira les chercher,
mais avant il faut qu'on parle.
:30:52
- Vous êtes venue pour rien.
- C'est pas grave.
:30:56
Prends-la à l'essai.
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Et pour papa,
elle est infirmière.
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Et cuisinière ?
:31:02
Ton père, j'aime m'en
occuper moi-même.
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Je comprends très bien, merci.
:31:07
Je m'en vais.
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Attendez-moi. Ce sera pas long.
:31:16
Tu m'amènes une putain à la maison ?
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Aucun domestique ne vous supporte.
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M'enfin, une putain !
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Tu as été grossière avec elle.
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Je préfère qu'on ne me voie pas
faire des faux Chagall.
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Ça se comprend, non ?
:31:30
Manuela n'est plus putain.
Elle a cessé.
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Depuis quand la connais-tu ?
:31:35
Depuis ce matin.
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Ce matin ? Tu es incroyable, Rosa !
:31:40
Mon travail c'est d'aider les gens,
même sans les connaître.
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Pas le mien.
:31:45
Fais pas cette tête,
je ne suis pas intolérante.
:31:49
Je te propose un marché.
:31:52
Je lui donnerai sa chance
si tu ne vas pas au Salvador.
:31:56
J'ai bien assez de doutes comme ça.
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C'est normal ! Ce voyage est un suicide,
et même un parricide !