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. . .les plus noires de l'après-guerre,
cette inconscience nucléaire.
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C'était l'époque
de la crise de Cuba.
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Il y a eu quelques jours où une erreur
d'un côté ou de l'autre. . .
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aurait pu provoquer
une 3ème guerre mondiale.
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Cette satire avait touché
dans le mille. . .
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et c'était effrayant.
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Ce qui vient de se passer. . .
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c'est qu'un de nos commandants a eu,
comment dire. . .
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il a eu un petit pet au casque.
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Juste un tout petit.
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Et il a fait quelque chose de stupide.
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Je vais vous dire ce qu'il a fait.
Il a ordonné à ses avions. . .
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d'attaquer votre pays.
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Laissez-moi finir, Dimitri.
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Laissez-moi finir, Dimitri.
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Vous croyez que cela me fait plaisir ?
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Il était capable de dire
ce que nous savions tous.
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Ancien Président de Warner Bros.
PDG de Sony Pictures
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Que c'était de la folie.
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Il avait acheté le livre,
il voulait l'adapter fidèlement. . .
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et comprit que c'était impossible,
que c'était tellement fou. . .
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qu'il ne pouvait pas le faire
comme cela.
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Ce qu'il fit, c'était de dire :
"C'est de la folie !
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Qui croyons-nous duper ?"
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Vous ne pouvez pas vous battre ici. . .
C'est un cabinet de guerre !
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Après ce film
il était très difficile. . .
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de prendre au sérieux le Q.G.
de l'armée de l'air américaine.
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Ils avaient l'air dingues. . .
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et je crois qu'ils l'étaient
probablement.
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Ce qui est incroyable
avec Dr. Strangelove...
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c'est que 30 ans plus tard
quand j'étais à la BBC. . .
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j'ai fait 2 ans de recherche
sur les points centraux du film.
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Sur ce qui s'était passé. . .
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dans l'armée de l'air américaine
des années 50 et 60.