Stanley Kubrick: A Life in Pictures
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J'en ai d'abord pris conscience. . .
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pendant l'acte d'amour physique.
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Un sentiment de fatigue intense. . .
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suivi d'un sentiment de vide.
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J'ai eu la chance de pouvoir
interpréter ces sensations :

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perte de substance.
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Mais je peux vous assurer
que cela ne s'est pas reproduit.

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Les femmes. . . sentent mon pouvoir. . .
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elles recherchent cette force vitale.
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Je n'évite pas les femmes. . .
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mais je ne leur accorde pas
ma force vitale.

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Les autres films qui à l'époque
traitaient ce sujet. . .

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l'idée d'une guerre nucléaire. . .
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ou une prise de pouvoir militaire
aux U.S.A. . .

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des films comme Fail Safe
ou Seven Days in May...

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étaient très réalistes
et assez lourds.

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Ils ne survivent pas au temps.
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Ce ne sont pas des films
qu'on a envie de revoir. . .

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sauf par intérêt sociologique.
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Mais on peut revoir Dr. Strangelove
parce que c'est tellement drôle.

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C'était le génie de Kubrick,
et aussi de ses collaborateurs.

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Il a eu la chance
de travailler avec. . .

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deux des personnes
les plus drôles du cinéma :

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Terry Southern et Peter Sellers.
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Ce qui s'est passé, c'est que
l'élastique de ma jambe a lâché.

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- Le quoi ?
- L'élastique.

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Je ne vous l'ai jamais dit. . .
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mais j'ai une jambe artificielle.
Elle s'est détachée.

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Stanley était son meilleur public.
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Il a filmé beaucoup de scènes. . .
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comme s'il était dans le public.
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Il avait mis des caméras partout. . .
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pour que quand Peter était déchaîné. . .
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rien ne soit perdu.
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Il s'allongeait
et il pouffait de rire.


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