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Dans la rue on disait : "C'est super. "
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A la fin j'avais une sorte de vertige.
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Quand elle chantait : "On se reverra,
je ne sais pas où et quand... "
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et il est à cheval sur la bombe. . .
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Sydney Pollack
Réalisateur
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Je me disais qu'il fallait avoir
une sacrée imagination.
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Dr. Strangelove
souleva l'indignation.
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Les plus jeunes aimèrent
son ton irrévérencieux. . .
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mais beaucoup le virent
comme dangereusement subversif.
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Je me souviens d'une critique. . .
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qui voulait que Stanley
soit agressé physiquement. . .
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pour avoir fait ce film.
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C'est ce qui s'appelle
une mauvaise critique.
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Je ne me souviens pas
d'un seul film de Stanley Kubrick. . .
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qui n'ait pas été controversé.
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Pour 2001 je me souviens bien.
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Je me souviens de la critique
de Pauline Kael de 2001.
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Ce n'étaient pas
de bonnes critiques.
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Et 10 ans plus tard,
ce sont tous des classiques.
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Dès ce moment-là, je savais
que Kubrick était un grand.
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Il y a d'autres bon réalisateurs,
et qui font film sur film. . .
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mais quand vous aviez vu
Lolita et Dr. Strangelove...
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vous saviez qu'il fallait attendre
le prochain Kubrick.
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Nous savions en allant le voir. . .
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que cela serait très spécial.
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Nous attendions beaucoup de lui,
et avec 2001, on n'a pas été déçus.
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En 1963, Kubrick avait
une telle réputation. . .
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qu'il avait carte blanche
pour son prochain sujet.
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Acclamé aussi bien
par le public que par la critique. . .
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il avait acquis un degré étonnant
d'indépendance créative.
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Kubrick travailla alors sur un film. . .
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qui allait faire de lui
un des plus grands réalisateurs.
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Avec 2001 : A Space Odyssey...
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le gamin du Bronx allait écrire
un nouveau chapitre. . .