2:04:00
Stanley détestait devoir s'expliquer.
2:04:04
Si on lui demandait
de quoi parlait le film. . .
2:04:06
il ne répondait jamais.
2:04:12
Et si on lui demandait
ce qu'il attendait d'une scène. . .
2:04:16
il ne répondait pas non plus.
2:04:18
Eyes Wide Shut,
c'est un jeu dangereux.
2:04:22
Il s'embarque dans une aventure
inconnue.
2:04:26
C'est irresponsable.
2:04:29
C'est une illusion. . . un film rêvé.
2:04:32
On n'est pas censé
croire ce que l'on voit.
2:04:36
Les gens ont du mal à accepter. . .
2:04:40
l'ambiguïté au cinéma.
2:04:42
L'ambiguïté c'est génial,
mais au cinéma, c'est comme interdit.
2:05:02
Un des exemples les plus frappants
de l'utilisation d'une musique. . .
2:05:06
pour souligner un personnage,
l'histoire. . .
2:05:11
et l'atmosphère d'un film,
est Eyes Wide Shut.
2:05:21
Ex-reine de beauté
victime d'une overdose
2:05:31
Avancez.
2:05:34
Je me trouvais en Hongrie. . .
2:05:38
sous le régime Stalinien.
2:05:40
Ce type de musique était interdit.
2:05:44
Je l'avais juste écrite
pour moi-même.
2:05:47
Stanley Kubrick a compris
l'aspect dramatique de ce moment. . .
2:05:52
et l'a mis dans son film.
Quand je l'avais composée. . .
2:05:57
en 1950. . .