2:11:02
c'est que c'était la vision
d'une seule personne.
2:11:06
Personne n'interférait.
2:11:08
Ce contrôle qu'il avait
sur ses films. . .
2:11:12
voulait dire que c'est exactement
sa pensée que l'on voit sur l'écran.
2:11:16
Ça n'avait pas été facile à obtenir.
2:11:20
Et nous en avons tous bénéficié.
2:11:24
Deux des plus grands artistes
sont Orson Welles et Stanley.
2:11:28
C'étaient de vrais. . .
2:11:33
artistes.
2:11:35
Donc je le mets dans le panthéon. . .
2:11:38
des meilleurs réalisateurs.
2:11:43
Il sentait. . .
2:11:50
ce qui ne va pas sur la planète. . .
2:11:54
et le transformait en art.
2:11:57
Il ne se contentait pas de râler. . .
2:12:01
ou d'écrire de mauvais articles.
2:12:05
Il en faisait quelque chose
d'extraordinaire. . .
2:12:08
et d'important pour l'humanité.
2:12:13
J'ai toujours pensé que j'allais
retravailler avec Stanley.
2:12:16
Nous étions toujours
restés en contact. . .
2:12:19
et avions des projets.
2:12:23
C'est triste de ne plus
en avoir la possibilité.
2:12:27
Il me manque.
2:12:32
Comment pourrait-il
ne pas nous manquer ?
2:12:34
Il était unique.
2:12:38
Je l'aimais et l'admirais. . .
2:12:40
bien qu'il soit une personne
difficile.
2:12:44
Cela n'avait pas d'importance.
2:12:48
Je n'ai pas travaillé avec lui
pendant 30 ans sans raison.
2:12:51
Stanley n'est plus là.
2:12:53
Il n'y aura jamais plus
de nouveau film de Kubrick.
2:12:56
Il n'y aura plus de films
qui lui ressembleront. . .