24 Hour Party People
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:45:02
"Le travail des artistes leur appartient,
le label ne possède rien."

:45:06
"Nos groupes ont la liberté."
:45:09
"De foutre le camp."
:45:11
Oh, ouais. D'accord.
:45:13
"La liberté de foutre le camp"
:45:17
Je ne suis pas obligé de faire
affaire avec vous.

:45:19
Correct.
Mais mon épitaphe sera...

:45:23
que je n'ai littéralement, voir
métaphoriquement, jamais...

:45:28
retourné ma veste.
:45:30
Je me suis évité d’avoir...
:45:33
le choix de tout revendre...
:45:35
en ne me laissant rien à revendre.
:45:43
Tony, t'es un putain
de cinglé.

:45:45
C'est un point de vue.
:45:55
Plus que tout, j'aime Manchester.
:45:57
Les vieux entrepôts,
les architectures ferroviaires...

:46:01
les drogues bon marché
en abondance.

:46:03
C’est ce qui restera.
:46:04
Pas l'argent, ni la musique,
pas même les flingues.

:46:08
C'est mon défaut héroïque.
Mon excès de fierté civique.

:46:16
Ryan !
:46:18
Tony Wilson, est-ce exact
que l'Hacienda va fermer ?

:46:21
Oui, c'est vrai.
:46:22
Ça te fait quoi maintenant que
ça t'a merdé dans les mains ?

:46:24
Magnifique. L'Hacienda est morte,
ça ne vieillira plus.

:46:27
Tout le contraire de toi, Tony.
:46:29
Je me sens comme un pissenlit
gland-de-lion...

:46:32
- Quoi ?
- Dent-de-lion.

:46:33
Gland ou dent, on s'en fout,
dont la graine prend le vent,

:46:36
s’envole, atterrit,
prend racine, et naissent...

:46:39
des douzaines, des centaines
de petits bébés pissenlits...

:46:42
le plus gros jamais produit.
:46:44
Et maintenant elle en veut un
donc je dois y aller.

:46:48
Allez.
J'ai le klaxon, Ryan.

:46:50
J'ai le klaxon.
:46:57
- Tony !
- Ça va, chéri ?

:46:59
- Tony !
- Salut, mec. Ça va ?


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