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Ces gens sont obligés de...
Non, Dick.
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Aidez-moi à convaincre
le gouverneur du Michigan.
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C'est de l'aide sociale...
On force ces femmes à travailler.
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Elles ont des enfants à la maison.
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Dans l'Amérique de George Bush,
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les pauvres n'étaient pas
une priorité.
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Après le 11 septembre 2001,
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la résolution des problèmes sociaux
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céda la place à la peur, la panique
et de nouvelles priorités.
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Un des moyens d'exprimer notre unité
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est que le Congrès
place le budget de l'armée
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et la défense des Etats-Unis
en tête des priorités
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et finance ma requête.
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On vend des combinaisons
anti-chimiques.
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Et des tas de masques à gaz.
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J'en cherche un pour mon chien.
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Dennis Marks et sa femme
ont fait des stocks.
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Des armes, des munitions.
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Depuis le 11 septembre,
les ventes d'armes
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ont grimpé de 70 %,
celles des munitions, de 140 %.
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A Dallas, on tire déjà
sur Ben Laden.
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Après l'attaque du 11 septembre,
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les Américains furent paralysés
par la peur.
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On ignorait si on serait tués
par ces scélérats
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ou par un fou qui tenterait
d'incendier sa chaussure.
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Les menaces semblaient réelles.
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C'est peut-être un peu parano
mais on ne sait jamais.
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Je veux protéger ma famille.
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Nos peurs permirent à certains
d'engranger les bénéfices.
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Mike Blake annonce
une hausse des ventes de 30 %
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chez ADT Sécurité.
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Ses clients sont encore choqués
par l'attentat du 11 septembre.
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Ces choses nous effraient
car des tas de gens
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s'enrichissent et bâtissent
leur carrière sur la peur.
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Ils ont donc un intérêt direct
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à nous maintenir
dans un état de peur.
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Et le remède contre des terroristes
munis de cutters
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n'est-il pas une commande massive
à Lockheed ?