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La plupart des peintures qui me sont attribuées
sont fausses. Celle-ci l'est aussi.
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Quand je vois votre travail, je peux dire
si vous l'avez peint avec plaisir ou non,
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et si vous étiez debout ou assis.
Je peux même imaginer vos mouvements.
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Cette peinture que nous avons vu est de vous.
Pourquoi avez-vous dit qu'elle était fausse ?
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Je l'ai donnée à un ami
pour l'anniversaire de son père
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mais il l'a utilisée pour un pot-de-vin.
Cela en fait un faux.
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Voyons voir...
On m'a dit que c'était près d'ici.
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Voici le kisaeng
qui a vécu avec elle.
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Je m'appelle Ae-wol.
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Mae-hyang est partie il y a trois ans.
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Elle a dit où elle allait ?
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Je ne sais pas.
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C'était à l'aube,
par un jour d'hiver très froid.
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Des soldats sont venu.
Elle est partie à moitié nue.
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Trois mois plus tard, par une nuit
de printemps, elle est rentrée en douce,
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a pris un manteau matelassé
et est repartie.
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Le manteau, qu'elle avait
capitonné avec amour
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et recousu avec dévotion,
elle l'avait fait pour vous.
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Tous ces champs ne nourrissent
pas ces gens affamés,
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uniquement les fonctionnaires corrompus.
A quoi servent tous ces greniers ?
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C'est un rêve ! C'est un rêve !
Cela ressemble à un rêve !