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Mince. Si j'avais su à l'époque
ce queje sais maintenant.
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Mais on est différents
aujourd'hui.
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On sait tous que ce pays est bâti
sur la vente et la concurrence.
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Tout est une question de fric.
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Le fric, mon pote.
Aussi simple que ça.
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Tout le reste,
c'est que des conneries.
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Les gens viennent
du monde entier ici pour le fric.
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C'est ça,
le rêve américain.
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Vous croyez que ça arrive de partout
pour vivre à East New York...
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Harlem ou dans le sud du Bronx...
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à cause des belles vues,
de la putain de qualité de vie?
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Je m'appelle Victor Rosa.
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Je suis jeune, latin et beau gosse,
etje dis les choses comme elles sont.
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Parce queje vous donne mon avis,
que ça vous plaise ou non.
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Je vais pas vous raconter
de conneries. Pas question.
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Je suis un homme d'affaires,
un entrepreneur...
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comme Rockefeller et Carnegie...
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et, à mon époque, une tête
comme Bill Gates, ce connard. Ouais.
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Ils ont tous fait fortune
en partant de rien.
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Pourquoi pas moi?
J'ai un produit comme eux.
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Je le vends énergiquement
etje me fais plein de tunes.
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Pas besoin de pub,
ça se vend tout seul.
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Faut pas être con pour gagner
du fric avec ça et survivre.
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Et ça a peut-être été pareil
pour Rockefeller que pour Gates...
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mais dans mon business, si on merde,
on perd plus que des actions en bourse.
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On fait nos affaires
à partir de chezJimmy.
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Jimmy et moi,
on a démarré ensemble, gamins...
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en faisant le pet,
puis on a pris du grade.
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C'est mon équipe,
mais jy arriverais pas sans Jimmy.
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Et Chedda.
Chedda, c'est un monstre.
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Pas seulement par sa taille,
mais par son coeur.
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Le plus black des enfoirés
queje connaisse.