:20:02
Il y a une affaire dont
j'aimerais te parler...
:20:07
Une faveur que
j'ai besoin de te demander.
:20:12
Tu as un sacré culot...
:20:14
pour venir
me demander des faveurs
:20:16
Ce n'est pas pour moi.
C'est Trotsky.
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Les Norvégiens
l'ont expulsé,
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aucun autre pays
ne veut lui accorder l'asile,
:20:23
et Staline le veut mort.
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J'en ai appelé au
Président Cardenas moi-même.
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Ils lui ont permis de
trouver refuge au Mexique.
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Je voudrais qu'on
l'accueille ensemble.
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Laisse-le habiter
dans la demeure de ton père.
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Je sais que
c'est un grand service,
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mais c'est un
changement difficile pour eux.
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Et toi, Frida...
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tu amènes la vie et la chaleur
partout où tu passes.
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Tu comprends...
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Trotsky est un homme exemplaire
qui se trouve en grand danger,
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et nous avons l'occasion
de lui venir en aide.
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Oui, c'est d'accord.
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Quelle pagaille.
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Je ne comprends pas...
:21:14
autant d'agitation
pour un philosophe.
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C'est un homme
hors-pair, Papa.
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Un véritable révolutionnaire.
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C'est un grand service,
que nous rendons.
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Si tu l'admires tant,
pourquoi ne pas lui conseiller...
:21:25
d'éviter d'entrer
en politique ?
:21:27
La politique, c'est la ruine.
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C'est un bon conseil, Papa.
:21:29
Il sera sûrement d'accord.
:21:54
Je regrette de n'avoir pu
vous accueillir au bateau.
:21:57
Natalia et moi, vous sommes
vraiment reconnaissants...