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Dans une haute piece sombre
de la vieille maison,
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Fredersen attend Rotwang.
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Son regard s'arrete
sur un rideau noir
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cachant une niche.
ll l'ouvre.
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Un large socle supporte
une tete de femme en pierre.
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Les yeux de Joh Fredersen
se baissent sur les mots
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graves dans le socle.
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Hel, nee pourmon bonheur,
pourle bien de toute l'humanite,
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ravie parJoh Fredersen,
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morte en donnant la vie
a son fils Freder.
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Sans un bruit, Rotwang est entre.
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Rageur, il referme le rideau
devant le buste.
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Plus Rotwang s'exalte,
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plus Fredersen est calme.
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''Un cerveau comme le tien'',
dit-il a Rotwang,
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''devrait etre capable d'oublier.''
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''Je n'ai oublie quelque chose
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''qu'une fois dans ma vie :
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''que Hel etait une femme
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''et toi un homme...''
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''Laisse la morte en paix, Rotwang.
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''Elle est morte
pour toi comme pour moi...''
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''Pour moi elle n'est pas morte,
Joh Fredersen...
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''pour moi, elle est vivante !''